"La France n'oublie pas ceux qui sont morts pour elle. Elle n'oublie aucun de ses enfants. C'est notre devoir et notre honneur", avait déclaré Emmanuel Macron le 13 juillet 2018 dans un discours aux armées.
Emmanuel Macron doit s'exprimer, lundi 11 novembre, pour inaugurer le premier monument national à la mémoire des 549 morts pour la France en opérations extérieures depuis 1963, soit après la guerre d'Algérie. Ce monument doit être dévoilé dans le parc André Citroën, dans le XVe arrondissement de Paris. La sculpture de bronze représente six soldats - cinq hommes et une femme - la tête recouverte d'un képi, d'un béret ou d'une casquette. Le visage grave, ils portent un cercueil invisible en guise de symbole.À côté, sur un mur, sont inscrits les noms de 549 militaires, dont deux femmes, tués par l'ennemi ou morts à la suite de blessures de guerre, de maladie ou d'accident au cours des "Opex".
"Le monument a trois objectifs. Tout d'abord, dire aux militaires que la France reconnaît leur engagement pour la nation qui peut aller jusqu'au sacrifice suprême. Ensuite, donner aux familles un lieu pour se recueillir. Enfin, permettre au public de se rendre compte à quel point la défense de la liberté passe par des opérations militaires extérieures et demande un engagement total", a expliqué la secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, lundi dans le Figaro.