Le réchauffement climatique est la principale cause de la présence, encore très nombreuse, de palombes dans le Gers mais aussi dans les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, et les Hautes-pyrénées. 

Le Pigeon ramier ou Palombe est la plus grande et la plus commune des espèces de pigeons européens : il pèse de 460 à 570 grammes, son envergure est de 75 à 80 centimètres et sa longueur de 40 à 42 centimètres. Il est répandu aussi bien en forêt que dans les milieux urbains ou ruraux. Wikipédia
Nom scientifique : Columba palumbus
Statut de conservation : Préoccupation mineure (En augmentation)Encyclopédie de la Vie
Rang : Espèce

   son habitat                               La palombe est capable de résister à des conditions météo telles que la pluie, la fraîcheur ou une forte humidité mais supporte mal la chaleur torride, l'aridité, le gel et la neige.
On la retrouve donc sous les latitudes moyennes de toute l'Europe occidentale qui sont d'un climat tempéré. On retrouve quelques nichées, mais de manière marginale, dans les steppes et les zones méditerranéennes.

A l'origine, son habitat était essentiellement forestier, mais ce milieu sera d'autant mieux colonisé s'il est bordé d'espaces dégagés mis en culture ou si la forêt est parsemée de clairières cultivées.
Mais cette espèce s'adapte très facilement à des changements climatiques et à des modifications de son environnement.

On pourra trouver des nichées au dessus de 1500 mètres dans les Alpes et entre 1500 et 3000 mètres dans l'Himalaya en été, pourtant elle est censée éviter les zones rocheuses de montagne.

Dans tous les cas, on trouvera des nichées dans les bois de frênes, de chênes et d'aulnes et les jeunes plantations de conifères.

 

L'alimentation de la palombe est essentiellement constituée de matière végétale (feuilles vertes, graines, baies, bourgeons, fleurs et racines) mais des invertébrés sont consommés occasionnellement. Elle se déroule principalement au sol par picorage mais elle peut également être prise dans les arbres, les palombes se montrant alors d'une rare agilité.

Au sol, l'alimentation a souvent lieu en groupe et contre toute attente, il y règne une véritable hiérarchie. Les oiseaux dominants se trouvant au centre du groupe se nourrissent plus rapidement que les subordonnés placés, eux, en périphérie.

 

 

Il a été observé que la plus grande quantité de nourriture est prise en fin d'après-midi.

% ration
quotidienne
HORAIRES
06h00 - 09h00 09h00 - 12h00 12h00 - 15h00 15h00 - 18h00
sauvages 8,5 12,7 8,8 70,0
captivité 11,2 16,5 8,8 63,5

Le comportement des oiseaux est cependant fortement dépendant de la période de l'année et de la nature des cultures exploitées. En effet, en hiver, la palombe va passer 95% de sa journée à chercher sa nourriture alors qu'en automne et et en été ce pourcentage tombe à 10% dans les champs de céréales. Cela est dû à la différence de valeur énergétique des aliments consommés : plus la nourriture est riche et abondante, moins les palombes ont besoin de temps pour obtenir leur ration quotidienne.

Le régime alimentaire des palombes adultes a été bien étudié et il comprend dans le désordre :

graines blé, seigle, avoine, maïs, orge.

feuilles vertes trèfle, betterave, chou-fleur, chou, épinard, laitue, pois, betterave à sucre, luzerne, moutarde, radis, renoncule, sianfoin, plantain, véronique, ortie, frêne, etc.
fruits et graines chêne, hêtre, sureau, lierre, laurier, troène, houx, prunier, aubépinier, alaterne, bourdaine, cornouiller, fusain, if, pin, érable, rosier, myrtille, roncier, groseillier, gui, lin, pois, asperge, chénopode, etc.
rhizomes et bulbes pomme de terre, betterave à sucre, potentille brillante, oxalide, anémone, conopode, etc.
fleurs et bourgeons

chêne, aulne, saule, érable, hêtre pin, etc.

 

 

 Et bien sûr de la nourriture animale composée de vers de terre, de petits insectes et leurs larves ainsi que des petits mollusques.

En ville, puisqu'on retrouve nos amies palombes au beau milieu des cités, elles se nourrissent de pain, de biscuit et de gâteaux, ou du moins ce qu'il en reste par terre.

Dans les régions de France où une forte culture du maïs s'est développée, le régime alimentaire hivernal est presque exclusivement à base de cette céréale.

Les résultats d'une étude sur l'alimentation des palombes au passage en pays basque de BARRIETY en 1957 montre que les palombes à cette époque se nourrissaient de glands, de faines, de blé et de quelques autres graines de céréales. Même si cette étude date un peu, elle est très importante car elle s'est déroulée avant l'ère du maïs.

Aujourd'hui, il n'en est pas de même. On trouve toujours des glands et des faines dans les jabots des palombes, en quantité moins importante, mais tous les autre éléments on été remplacés par le maïs.

 Les petites palombes sont nourries au début de leur vie avec du lait de jabot.

Ce lait est une formation légèrement caséeuse (caséine : protéine du lait) sécrétée par l'épithélium glandulaire du diverticule œsophagien, c'est à dire en des termes moins barbares le jabot.
Il est composé de 65 à 85% d'eau, de 13 à 19% de protéines, de 7 à 13% de matières grasses et 1,5% de sels minéraux.

Il contient aussi des vitamines A, B1 et B2, un peu de calcium mais pas de glucides contrairement à celui des mammifères.

Après 15 jours «d'allaitement», ce lait n'est plus composé que de 20% de matière nourrissante. Ce qui n'est plus fourni par le lait de jabot est remplacé par des aliments végétaux légèrement pré-digérés par les parents.

 

es petites palombes font régurgiter les parents en stimulant le fond de leur gorge à l'aide de leur bec, beaucoup plus aplati que celui des parents (certains le comparent même à un bec de «pélican», voir la photo...).

le comportement social La palombe est un oiseau très grégaire notamment sur les lieux d'alimentation et les dortoirs mais cela en dehors de la période de reproduction.
Des observations font état de rassemblements de plus de 100 000 individus, peut-être plus. Les dortoirs sur les sites d'hivernage rassemblent bien souvent plusieurs milliers d'oiseaux.

Pendant la reproduction qui se situe de Mars à Juillet, la palombe mène en effet une vie essentiellement familiale, partagée entre le couple et la progéniture, vie que l'on pourra donc opposer au reste de l'année ou elle vit en société.

Comme beaucoup d'animaux, ces regroupements qui créent un effet de masse assurent sa défense contre les prédateurs.

C'est ensemble que les palombes se lèvent le matin pour aller chercher leur nourriture et s'abreuver, c'est ensemble qu'elles feront leur sieste, côte à côte perchées, c'est ensemble qu'elles vont un jour partir

le comportement sexuel

Les palombes sont monogames.

Les couples se forment généralement pour une saison de reproduction, mais dans les régions où elles sont sédentaires, ces couples peuvent durer plus longtemps, parfois même jusqu'à la disparition d'un des deux partenaires.
Les palombes sont matures sexuellement dès la seconde année de vie.

Les nids sont installés haut dans les arbres, à l'embranchement de plusieurs branches. Les territoires sont défendus par les mâles. Plus la densité de population est forte et plus les territoires à défendre sont réduits.

 

 

On s'est aperçu que les palombes aiment nicher près des nids de certains rapaces !!
Bien heureusement, elles choisissent des rapaces inoffensifs à leur égard tels que le faucon crécerelle ou le milan noir, mais assez dissuasifs pour faire fuir les pilleurs de nids que sont les pies, les geais et les autres indésirables.

Il a été montré, à partir d'individus bagués, que les jeunes avaient tendance à revenir nicher sur leur lieu de naissance. Ce comportement limite grandement le brassage des populations.

.les dortoirs Comme on l'a vu, la palombe aime, en dehors de sa période de reproduction, à se retrouver en larges bandes et à se réunir sur des dortoirs communs pour passer la nuit.

les dortoirs 
Ces dortoirs sont choisis en fonction de plusieurs paramètres qui sont la hauteur des arbres, la fréquentation de la zone par l'homme et les autres prédateurs et le feuillage assez clair pour permettre la vue du sol.
Ces dortoirs peuvent être choisis loins des zones d'alimentation. Un cas a été signalé où les palombes parcouraient 65 km aller et retour 2 fois par jour (1 pour la sieste et l'autre pour la nuit bien sûr  ...). En général, compte tenu de la « loi du moindre effort alimentaire»  qui régit une bonne partie du monde animal, les palombes s'installent dans des secteurs où le potentiel alimentaire est suffisamment proche des dortoirs.

 

 

Il est évident que ces rassemblements attirent les prédateurs. Les palombes ont mis au point une technique où elles se regroupent toutes jusqu'à la nuit sur un « pré-dortoir », et au dernier moment, quasiment dans l'obscurité, elles passent rapidement sur le vrai dortoir, laissant derrière elles les indésirables.

L'hiver, certaines palombes aiment dormir dans les parcs et les jardins des villes où elles se sentent bien protégées et où elles peuvent gagner 1 ou 2 degrés par rapport à la campagne, une économie d'énergie non négligeable dans une période où elles ont grandement besoin de calories.

Le plumage de la palombe est épais, mais fragile.

Le moindre petit choc peut lui enlever des plumes ou du duvet. Mais cela peut lui être d’une grande utilité, surtout lors de contacts avec ses principaux prédateurs qui sont essentiellement des rapaces. Le principal ennemi de la palombe est l’autour, et on sait que celui-ci attaque par dessous, en plantant ses griffes dans le poitrail par un très rapide retournement du corps. La plupart du temps, l’autour repart avec simplement une bonne poignée de plumes entre ses serres.

La robe de la palombe est d’un bleu clair grisé tout en nuances. Le poitrail part d’un rose pâle et tire vers le blanc lorsqu’on se rapproche de la queue. Celle-ci est longue et porte des barres noires à son extrémité, sur la face ventrale.
 

Le cou est orné d’un collier blanc non fermé dont les bords virent au vert sombre et au pourpre.

Ce collier n’apparaît qu’à partir de 6 à 8 semaines.
C’est un bon moyen pour différencier une très jeune palombe d’une adulte. Par contre, dès que la palombe porte ce collier, il est plus délicat de déterminer son âge.

Le critère qui sépare à coup sûr les oiseaux de première année des oiseaux plus âgés est la présence d’un liseré marron clair sur certaines plumes des ailes et plus particulièrement les plumes qui recouvrent les grandes rectrices.

 

 

Un bon critère de différenciation lorsque la mue post juvénile est terminée, est la couleur de l’iris et de la base du bec qui sont gris bleuté pour les jeunes palombes. La pointe du bec est d’un blanc jaunâtre et les pattes sont rose mauve ou gris bleu avec des marques pourpres.

Les plus vieilles ont un iris jaune citron pâle ou jaune sulfureux, la base du bec devient rose rouge, pourpre ou rouge vif, la pointe du bec jaune vif ou jaune orangé et les pattes rouge pourpre profond ou rouge foncé.

 

La mue du manteau de la palombe n’est jamais complète. En effet, on pourra retrouver des individus avec des séries de plumes neuves séparés par des vieilles plumes de l’année précédente.
Les chasseurs qui élèvent des palombes en captivité les aident souvent à muer en leur arrachant les plumes, surtout celles de la queue qu’elles ont tendance à abîmer dans les volières.

Certains disent qu’il faut pratiquer cet arrachage à une période de l’année bien précise sur une lune montante ...

Quelques photos :

 

elles étaient posées sur le champ. A mon approche , elles se sont envolées en 2 spirales qui a certains moments se croisaient puis s'éloignaient pour se rapprocher à nouveau. Puis dans le ciel , ce nuage se déformait en plusieurs volutes en fonction d'un leader que les autres suivaient avant d'aller vers le plateau de Ger. Tout simplement magnifique à voir. qu'un regret? n'avoir pas eu le réflexe plus tôt de sortir l'appareil et de filmer 

un site participatif , enrichissez ce site de documents ou de textes pour qu'ils soient portés à la connaissance de tous. merci d'avance .

Le comté de Bigorre était un comté du royaume de France situé dans le duché de Gascogne. Il est apparu au IX e siècle et a été rattaché au domaine royal en 1302, il a ensuite été détaché de celui-ci en 1425 puis une nouvelle fois rattaché en 1607.