Proche de ces manifestations entourant les mariages
: la segue (ronce). Il était d’usage de se faire offrir un bon repas, bien arrosé,
par l’un des deux époux, s’il n’était pas originaire du village. Cette coutume provenait probablement du fait que jadis on faisait payer le « droit de bienvenue » au marié étranger. On lui
faisait part de la connaissance de sa présence dans le village par la pose d’une ronce (segue) devant sa porte. Cela se passait lors de la cérémonie à
l’église. À la sortie de celle-ci, les époux se trouvaient dans l’obligation d’offrir ripailles à la communauté présente. En cas de refus, il avait droit à un charivari qui pouvait durer toute la
nuit.
Ce droit de sègue, coutume fort ancienne est devenue au fil des ans
le droit de
barrère (barrière). Elle est tombée
dans l’oubli au XXe siècle.
Par chez nous, lorsque le fiancé venant d'un autre village venait voir sa belle, les jeunes du village mettait une branche en travers de sa route ou de son chemin. Il devait sauter par-dessus et arrivé de l'autre côté, payer une obole. On considérait qu'il enlevait une force de travail dans le village ce qui exigeait dédommagement